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Japon

Formalités d’entrée / Séjour et travail des ressortissants communautaires / Sécurité / Santé / Horaires de travail / Transport sur place / Les possibilités d’emploi / Législation du travail / Les salaires / Fiscalité / La protection sociale / Emploi du conjoint / Scolarité / Coût de la vie / Recommandations Importantes

Formalités d’entrée :
Passeport valide pour la durée du séjour. Pas de visa requis pour un séjour de moins de 90 jours mais être muni d’un billet d’avion aller et retour et de suffisamment d’argent pour subvenir à ses besoins sur place. L’ambassade du Japon fournit une liste des pays exemptés de visas sur son site web (voir adresses utiles).

Séjour et travail des ressortissants communautaires :
Pour tout séjour de plus de 3 mois, un visa est requis.
La réglementation japonaise distingue 6 catégories de visa, selon le statut de résidence accordé (28 statuts différents....) correspondant chacun soit à un ensemble d’activités spécifiquement autorisées (ex : cadre ou dirigeant d’entreprise, journaliste), soit à un statut personnel particulier donnant droit à séjourner au Japon. Chaque statut de résidence est délivré pour une durée déterminée (le plus souvent 6 mois, 1 an ou 3 ans) qui définit l’échéance du séjour de l’intéressé et donc la période de validité de son visa. Le statut de résidence est donc spécifié sur le visa. Pour l’obtenir, il faut d’abord demander un Certificate of Eligibility (certificat "d’admissibilité" à un statut de résidence). Les documents à produire vont différer d’un statut de résidence à l’autre : "c’est à l’organisme d’accueil au Japon de retirer un dossier sur place auprès des services de l’Immigration territorialement compétents. Une fois retourné (dûment rempli), ce dossier est examiné par l’Immigration. S’il est recevable, un Certificate of Eligibility est alors envoyé à l’intéressé, qui doit le présenter dans les 3 mois au consulat du Japon de son lieu de résidence pour pouvoir y demander son visa" (Ambassade). On imagine donc combien cette procédure peut être longue....Une fois sur place, "les étrangers qui élisent domicile au Japon, même pour une courte durée, doivent se faire enregistrer dans les trois mois suivant leur arrivée à la Mairie ("ku-yakusho/shi-yakusho") de leur lieu de résidence en se présentant personnellement, muni des documents requis. "La Mairie délivre, dans un délai de deux semaines suivant la déclaration, une carte de séjour ("Gaikokujin tôroku kâdo", ou carte "Alien", pour "Alien Registration Certificate")"( Ambassade). La carte de séjour est le seul document d’identité reconnu par l’administration japonaise. Attention : Tout résident étranger à partir de 16 ans DOIT TOUJOURS PORTER SUR LUI SA CARTE DE SEJOUR. Les jeunes français âgés de 18 à 30 ans révolus ont la possibilité de demander un visa « Vacances-travail. Ce visa permet séjourner au Japon jusqu’à un an maximum dans le but d’y passer des vacances, avec la possibilité d’y occuper un emploi.
Se reporter au site de l’Ambassade France au Japon pour toutes informations (voir adresses utiles dans dossier pays).

Sécurité :
Pas de problèmes majeurs à signaler, les conditions de sécurité sont bonnes, les vols peu fréquents et les déplacements possibles à toute heure même de nuit pour une femme seule.

Santé :
Aucune vaccination n’est obligatoire, sauf pour les personnes arrivant de régions contaminées. Les enfants doivent avoir à jour toutes les vaccinations incluses dans le calendrier vaccinal français en particulier pour les longs séjours. Pas de précaution particulière à prendre. Les services médicaux sont excellents mais les frais médicaux élevés aussi une assurance est-elle essentielle.

Horaires de travail :
Certaines entreprises travaillent le samedi matin, tout comme les administrations. La journée de travail se termine normalement à 17h. Les banques sont ouvertes de 9h à 15h du lundi au vendredi et les magasins de 10h à 19 ou 20h tous les jours de la semaine avec généralement un jour de fermeture, le mercredi ou le jeudi.

Transport sur place :
Quel que soit le moyen de transport, ne pas oublier qu’il est impossible, sauf à lire et à parler la langue, de comprendre les directions annoncées. Seule exception, les gares qui affichent une traduction en écriture romaine. Toujours être muni d’une traduction en japonais de sa destination ! Si l’état des routes est tout à fait satisfaisant, la compléxité du réseau routier pour un européen (signalisation) et les embouteilages sur les routes (autoroutes compris) font qu’il est préférable d’utiliser le métro quand la ville en est équipée (8 le sont) et le train ou l’avion pour des trajets plus longs. Ces 2 moyens de transport sont d’un coût équivalent et desservent les villes principales. Le réseau ferroviaire est efficace avec des dessertes fréquentes, pontuelles et rapides grâce aux "Shinkansen" ou "Bullet trains" sur les principales destinations.

Les possibilités d’emploi :
La maîtrise de la langue japonaise s’avère être un élément décisif lors de la recherche d’emploi. Parler japonais, ne serait-ce qu’un minimum est réellement indispensable. Il y a quelques 350 entreprises françaises au Japon dans à peu près tous les secteurs économiques. Vous pourrez obtenir la liste de ces entreprises par l’intermédiaire de la Chambre de Commerce et d’Industrie Française du Japon. Se souvenir que la politique japonaise de délivrance des visas est sélective et tend à n’accorder de visas qu’à des personnels qualifiés. A noter : "Pour répondre à la demande des entreprises françaises qui considérent de plus en plus l’embauche de jeunes Français qualifiés et compétents en japonais, la CCIFJ s’est associée au Consulat de France de Tokyo en juillet 1997 pour mettre en place et gérer un Comité Consulaire Pour l’Emploi et la Formation Professionnelle (CCPEFP). La mission de ce Comité est de conseiller les ressortissants français en recherche d’emploi au Japon et de les placer dans des entreprises. Ces prestations d’aide au recrutement ont un coût modéré."

Législation du travail :
Le contrat de travail est régi par les dispositions légales et dans une moindre mesure par les conventions collectives et la négociation individuelle. Les "Labour Standards Law" de 1947 et ses amendements successifs définissent la législation du travail applicable. Une traduction en anglais est accessible sur le site de Natlex, la base de données sur les législations nationales du travail, de la sécurité sociale de l’OIT. La durée légale hebdomadaire de travail est de 40 heures. Les jours de vacances sont de 10 jours minimum et de 20 au maximum selon l’ancienneté. Il y a quinze jours fériés par an.

Les salaires :
Le salaire minimum (horaire) garanti varie selon les régions. Il est de 708 yens/heure pour Tokyo (5,15€ au 17/02/2005).
Le salaire annuel moyen, tous secteurs confondus, était de 4,9 millions de yens à 30 ans, de 7,2 à 40 ans et de 9,7 à 50 ans en 2003. La rémunération est en général composé d’un salaire fixe auquel s’ajoute des bonus fixes ou pas qui peuvent représenter de 3 à 6 mois de salaire. Plus amples renseignements sont disponibles en anglais sur le site du "Ministry of Health, Labour and Welfare".(www.mhlw.go.jp)

Fiscalité :
Il conviendra d’abord de déterminer le statut fiscal : résident ou non-résident. Sont considérés comme fiscalement non-résidents les personnes qui résident au Japon depuis moins d’un an. Les non-résidents fiscaux ne sont imposés que sur les revenus perçus au Japon, les résidents fiscaux paient l’impôt sur leurs revenus mondiaux : perçus au Japon seulement s’ils sont considérés comme résidents non-permanents (résidents au Japon depuis moins de 5ans et sans intention de s’y établir de façon permanente), où qu’ils soient perçus s’ils sont résidents permanents (plus de 5 ans). L’année fiscale commence le 1er janvier et se termine le 31 décembre de la même année. L’impôt sur le revenu ainsi que les cotisations sociales sont retenus à la source par l’employeur avec régularisation en fin d’année fiscale. Les avantages en nature sont généralement exonérés (déménagement, déplacements, logement ou scolarité dans certains cas). Des déductions s’appliquent ensuite : les primes d’assurance maladie, celles d’assurance vie et les dons (tous deux plafonnés) et des déductions forfaitaires pour le conjoint et par enfant à charge de moins de 16 ans (380.000 yens par pers.), 630.00 pour les enfants entre 16 et 22ans, spécifiques pour les étudiannts. Le revenu imposable ainsi déterminé bénéficie d’un abattement qui varie en fonction du montant pour être soumis au taux d’imposition progressif de 10 à 37% selon les tranches : de 0 à 3.299.000 yens, le taux est de 10% ; de 3.300.000 à 8.999.000, 20% ; de 9.000.000 à 17.999.000, 30% ; supérieur à 18.000.000 yens, le taux est de 37%.
En plus de l’impôt national sur le revenu, des impôts locaux (municipal et préfectoral) sont dus par le contribuable résidant au Japon au 1er janvier de l’année suivant l’acquisition des revenus.

La France et le Japon ont signé une nouvelle convention fiscale le 3 mars 1995 qui est entrée en vigueur le 21 mars 1996. Cette Convention a pour objectif principal d’éviter les doubles impositions et répartit donc entre les deux Etats le droit d’imposer les revenus de leurs résidents respectifs. Les textes sont disponibles sur : http://www.finances.gouv.fr/minefi/acces/nonresidents/index.htm

La protection sociale :
Il existe deux catégories de régimes de protection sociale publique au Japon : le régime des employés (kenkô hoken) regroupant plusieurs caisses dont la principale est la shakai hoken (régime d’assurance-maladie des salariés géré par l’Etat) et le régime de protection sociale nationale (kokuminkenkô hoken) pour les non-salariés (indépendants,artisans,étudiants..).
Chaque régime peut assurer les dépendants de l’affilié. L’employeur de toute entreprise de plus de cinq personnes est obligé d’inscrire son personnel au régime d’assurance-maladie des salariés "Shakai hoken". C’est donc lui qui effectue toutes les démarches. Même obligation d’inscription pour l’assurance vieillesse, l’assurance chômage et l’assurance accidents du travail. L’assurance maladie et l’assurance vieillesse dépendent du ministère de la Santé Publique. L’inscription se fait auprès du "Social insurance office" dont dépend l’entreprise. Les cotisations pour l’assurance-maladie (au taux de 8,2% au total) sont prélevées par l’employeur et acquittées à 50 % par celui-ci, l’autre moitié étant à la charge de l’employé. Le ticket modérateur à la charge du patient est de 30%. Le pourcentage de personnes âgées au Japon étant le plus élevé parmi les pays développés, la réforme du système des retraites, qui a été adopté par la Diète en juin 2004, prévoit une baisse des pensions et une majoration des cotisations du salarié et de l’employeur. Le taux de remplacement moyen, qui est actuellement de 60%, diminuera progressivement, jusqu’en 2023, pour atteindre 50%. Par ailleurs, le taux de cotisation des retraites salariés et employeurs, qui est actuellement de 13,58% au total, partagé moitié-moitié, sera majoré de 0,354 points par an, pour atteindre 18,3% en 2017. Enfin, les assurances accidents du travail et l’assurance chômage regroupées sous le nom d’assurances travail, "Rodo hoken" dépendent du ministère du Travail.L’assurance accidents du travail est obligatoire dans toutes les entreprises et à la charge exclusive de l’employeur. Le taux de cotisatisation de l’assurance chômage, obligatoire elle aussi, s’élève à 0,7% pour le salarié prélevé directement sur le salaire et 1,05% pour l’employeur. En cas de chômage, les allocations versées dépendent de l’âge et de la durée de cotisation du chômeur. Elles correspondent à 60-80 % du salaire moyen des six mois précédant la perte d’emploi. La durée des versements s’étale entre 90 et 300 jours.
Un accord bilatéral de sécurité sociale devrait être prochainement signé entre la France et le Japon. Cet accord a deux objectifs principaux :
- la coordination des risques vieillesse pour les salariés et non salariés
- l’exonération de charges sociales pour les salariés dans le cadre de la procédure de détachement.

Emploi du conjoint :
Emploi du conjoint : Les démarches sont les mêmes pour le conjoint que celles décrites pour l’expatrié en particulier en ce qui concerne la délivrance du permis de travail.

Scolarité :
L’école est obligatoire et gratuite de six à quinze ans. Le système éducatif public a été établi au Japon il y a plus d’un siècle et son existence est plus ancienne que dans la plupart des autres pays du monde. Apprendre a toujours été considéré comme une vertu. La maternelle accueille les enfants à partir de 3 ans. Puis chaque élève va obliatoirement à l’école primaire de six à douze ans et au collège jusqu’à l’âge de quinze ans. Environ 97% des élèves vont au lycée pour en sortir à l’âge de dix-huit ans. Les trois-quarts de ces élèves sont inscrits dans des lycées d’enseignement général, tandis que le quart restant suit des cours dans des lycées spécialisés. A peu près 25% des diplômés de fin d’études secondaires entrent à l’université, et un grand nombre d’autres vont dans des instituts universitaires pour des études courtes ou techniques. La quasi majorité des collèges, lycées et universités sélectionnent leurs élèves en imposant un examen d’entrée qui lui est propre. Dans la mesure où une place dans certains de ces établissements prestigieux garantit quasiment l’accès à l’université par ex., la compétition est féroce. Comme les examens d’entrée sont très difficiles, les élèves suivent souvent des cours dans une école préparatoire (juku ou yobiko) le week-end et le soir en semaine en plus de leur temps d’école régulier. Cette compétitivité a attiré de nombreuses critiques et quelques changements introduits pour assouplir le système.
Pour les enfants de ressortissants français et étrangers, deux établissements français sont disponibles : l’École française du Kansaï à Kyoto accueille les enfants de la maternelle au CM dans deux classes uniques. Le Lycée franco-japonais de Tokyo accueille les enfants de la maternelle à la terminale (Effectifs : 761 élèves dont 592 Français). Le baccalauréat français est reconnu par les autorités japonaises. Enfin, la mission laïque française a créé en 2000, l’école d’entreprise de Misawa pour Areva qui accueille une soixantaine d’enfants. Pour tous renseignements complémentaires, voir les sites de l’Aefe (Agence pour l’enseignement français à l’étranger, www.aefe.diplomatie.fr)) et de la mission laïque française (www.mission-laique.com).

Coût de la vie :
Différents prestataires fournissent des indices coûts de vie : ORC et ECA les pionniers en Europe, Mercer, Eurocost ou Airinc mais tous s’adressent aux entreprises. ORC, par exemple, offre des informations coûts de vie avec une base 100 à partir de 44 pays de référence - dont la France - vers 300 villes d’affectation dans plus de 160 pays. Mercer HRC publie chaque année une étude sur le coût de la vie dans 144 villes qui se base sur plus de 200 critères d’évaluation. New York au 12ème rang, sert de ville de référence et représente l’indice 100. Il en ressort en 2004 que Tokyo reste la ville la plus chère au monde pour les travailleurs étrangers, Osaka occupant la 4ème position. Pour le particulier soucieux de s’informer, la MFE dans ses monographies donne des informations sur le coût de la vie dans les divers pays traités mais sans utiliser une base 100 pour la France. Vous pouvez également vous adresser à l’UFE ou tenter votre chance sur le web sans garantie aucune en ce cas de la façon dont sont collectées les informations et donc sur la fiabilité des indices fournis. (www.homefair.com par ex.)

Recommandations Importantes :
A SAVOIR
On trouvera sur le site de l’ambassade de France au Japon sous la rubrique "aller et vivre au Japon" tous les contacts utiles sur les diverses ASSOCIATIONS françaises ou franco-japonaises facilitant l’accueil et l’insertion des nouveaux arrivants ;
Le Gouvernement de Tokyo et les diverses municipalités (en province également) éditent et actualisent régulièrement des GUIDES D’ACCUEIL et des brochures d’informations pratiques adaptés à la zone concernée. Ces livrets - diffusés gratuitement - sont, dans la plupart des cas, traduits en anglais et souvent en français. Illustrés, dotés de nombreux plans (métro, zones de refuge et point de rassemblement en cas de tremblement de terre, par exemple) ils sont extrêmement précieux, voire indispensables, à l’arrivée et en cours de séjour.

ARGENT AU JAPON :
Bien que le Japon soit la deuxième puissance économique mondiale, il est difficile de s’y servir de cartes de crédit. Pour retirer de l’argent à un distributeur automatique avec une carte Visa, préférez la Citibank qui est le seul réseau à accepter les cartes visa.

ATTENTION
Le PERMIS DE CONDUIRE international délivré en France n’est pas valide au Japon.
POUR UN FRANCAIS RESIDANT MOINS D’UN AN AU JAPON

Les Français résidant moins d’un an au Japon peuvent conduire avec leur permis français accompagné d’une traduction légalisée au Consulat.

FRANCAIS DE PASSAGE
Depuis le 1er octobre 1994, les Français de passage au Japon ont la possibilité de conduire avec un permis de conduire français accompagné de sa traduction en japonais certifiée par la section consulaire ou la Japan Automobile Federation / JAF- sauf les véhicules de transport en commun et les autobus. Le visa de première entrée au Japon fait foi.

FRANCAIS RESIDANT PLUS D’UN AN AU JAPON
L’obtention du permis de conduire japonais est obligatoire un an après la première arrivée au Japon. Selon les préfectures, la procédure d’obtention du permis de conduire peut varier dans ses détails mais il s’agit d’une procédure administrative (coût variable selon le type de permis) et en aucun cas d’une épreuve pratique, plus difficile à réaliser ! Avertissement concernant la drogue : La réglementation japonaise en matière de détention, consommation et de trafic de stupéfiants est très stricte et appliquée de manière draconienne.

Informations transmises par le site internet Mondissimo