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Irlande

Formalités d’entrée / Séjour et travail des ressortissants communautaires / Sécurité / Santé / Horaires de travail / Transport sur place / Les possibilités d’emploi / Législation du travail / Les salaires / Fiscalité / La protection sociale / Emploi du conjoint / Scolarité / Coût de la vie / Recommandations Importantes

Formalités d’entrée :
Passeport ou carte nationale d’identité en cours de validité

Séjour et travail des ressortissants communautaires :
Les ressortissants de la communauté européenne bénéficient de la libre circulation.Tout étranger désirant séjourner plus de 3 mois en Irlande est tenu de demander une carte de séjour auprès du bureau de la mairie de son lieu de résidence. La possibilité d’exercer un emploi dans un autre pays que le sien est reconnue au sein de l’EEE (Espace Economique Européen) qui regroupe les 15 pays membres du l’Union Européenne ainsi que 3 pays de l’AELE : Islande, Norvège et Liechtenstein. Pas de visa de travail requis.

Sécurité :
Pas de problèmes majeurs à signaler, les conditions de sécurité sont bonnes.

Santé :
Aucun vaccin obligatoire, pas de risque de santé à signaler.

Horaires de travail :
Les activités cessent en général à 17h avec une pause d’une heure pour déjeuner. Les banques ferment à 16h sauf le jeudi où les guichets sont ouverts jusqu’à 17h. Les commerces ferment vers 17h30, seuls les supermarchés restent ouverts jusqu’à 21h les jeudis et vendredis.

Transport sur place :
Très bon réseau routier. La voiture et le bus sont des excellents moyens de se déplacer. Réseau ferroviaire peu développé. Des lignes aériennes relient les villes principales

Les possibilités d’emploi :
nombreuses. Après un bilan économique exceptionnel avec un taux de croissance élevée ces dernières années (8%), un taux de chômage bas, des charges sociales peu élevées et une politique incitative à l’égard des investisseurs, l’Irlande a effectué un rattrapage remarquable par rapport aux autres pays européens à tel point que l’appellation "celtic tiger" lui a été attribué. Si l’Irlande connaît depuis 2001 un ralentissement de la croissance (6% en 2001), une augmentation du chômage et de l’inflation, faut-il y voir un "attérissage en douceur" ? L’Irlande offre encore de belles perspectives d’emplois. Le Comité Consulaire pour l’Emploi à l’ambassade de France à Dublin peut vous apporter un soutien et vous aider dans vos recherches. 138 implantations françaises employant près de 8 500 personnesont été recensées par la Mission économique que ce soit dans l’agro-alimentaire,la pharmacie et la parapharmacie,la construction électrique ou l’informatique, la banque ou l’hôtellerie.

Législation du travail :
Les directives communautaires s’appliquent et rendent obligatoires la rédaction d’un contrat de travail. Celui-ci doit comporter,les dispositions exigées par le droit communautaire comme le champ d’activité, la duréee du contrat, le montant de la rémunération, les avantages accordés, le nombre de jours de congés, les conditions de rupture, la législation applicable ainsi que tout élément susceptible d’avoir une importance quelconque dans la relation de travail.

Les salaires :
Dans une note de synthèse d’avril 2002 sur "les salaires en Irlande", la Mission économique relève que l’Irlande est l’un des pays les plus compétitifs en Europe en matière de coût du travail du fait des faibles charges sociales et donne les salaires relevés par catégorie socio-professionnelle. La Commission Européenne annonce quant à elle des augmentations des salaires nets en Irlande de 13% entre le 1/7/2000 et le 1/7/2001.

Fiscalité :
A partir du 1er janvier 2002, l’année fiscale irlandaise correspond à l’année calendaire. Un ressortissant français résidant en Irlande mais non domicilié dans ce pays sera assujetti à l’impôt irlandais sur les revenus de source irlandaise ainsi que sur tout autre revenu transféré en Irlande (remitted). Le principe de l’imposition est celui de la retenue à la source par l’employeur : PAYE (Pay As You Earn) avec une régularisation en fin d’année fiscale. La déclaration est faite séparemment ou conjointement selon le choix des intéressés avec un abattement forfaitaire qui diffère selon la situation retenue (célibataire ou marié). Aucun abattement n’est accordé pour les enfants à charge. Les taux d’imposition sont de 20% jusqu’à 28.000 € et 42% au-delà pour un célibataire et de 20% jusqu’à 37.000€ et 42% au-delà pour un couple marié. Une convention fiscale a été signée entre la France et l’Irlande le 21 mars 1968 pour éviter les doubles impositions en matière d’impôts sur le revenu et la fortune. Cette convention répartit entre les deux états le droit d’imposer leurs résidents pour chaque type de revenus.

La protection sociale :
Seul l’expatrié au sens de la sécurité sociale française (voir définition dans le lexique) ainsi que son employeur auront l’obligation d’adhérer au régime de sécurité sociale irlandais. Le Ministère des Affaires Sociales est responsable de la gestion, de l’administration et du développement du système de protection sociale, le PRSI (Pay Related Social Insurance) dont les cotisations sont déduites à la source par l’employeur. Les services de santé sont administrés par 8 bureaux régionaux. La cotisation globale pour les assurances sociales (sauf soins de santé) est de 4,5% pour les salariés et de 8,5% pour l’employeur (plafonnée).Pour les soins de santé, la cotisation est de 2% de tous les revenus pour les salariés sans plafond. Le choix du médecin est libre et l’accès au spécialiste ainsi qu’à l’hôpital se fait sur envoi par le médecin généraliste. Selon le degré d’éligibilité (pleine ou limitée) fixé en fonction des revenus et de l’âge, il y a ou non participation du patient aux coûts (visites, hôpital ou médicaments). Il existe par ailleurs une assurance-maladie volontaire (VHI) pour couvrir ces frais. Une assurance privée peut être choisie mais une assurance complémentaire est de toute façon souhaitable.
En cas de détachement, cliquez ici (source : www.cleiss.fr)

Emploi du conjoint :
Les opportunités d’emploi sont les mêmes pour le conjoint que pour l’expatrié. Pas de visa de travail requis pour un ressortissant de la communauté européenne.

Scolarité :
En Irlande, la scolarité est obligatoire entre 6 et 16 ans. Les enfants de 3 ans vont généralement dans les « playschools » et rentrent à l’école primaire vers 5 ans. L’enseignement du premier degré est presque exclusivement dispensé par les écoles primaires qui pour la plupart sont des établissements paroissiaux subventionnés par l’État. L’enseignement du second degré est dispensé dans des établissements d’enseignement secondaire (privés mais presque entièrement financés par l’État) et des établissements publics appelés « Comprehensive Schools » ou « Community Schools ». Les études universitaires sont gratuites. Un établissement d’enseignement français, le Lycée Français d’Irlande à Dublin accueille les élèves de la maternelle à la terminale.

Coût de la vie :
Différents prestataires fournissent des indices coût de vie : ORC et ECA les pionniers en Europe, Mercer, Eurocost ou Airinc mais tous s’adressent aux entreprises. ORC, par exemple, offre des informations coûts de vie avec une base 100 à partir de 44 pays de référence - dont la France - vers 300 villes d’affectation dans plus de 160 pays. Pour le particulier soucieux de s’informer, la MFE dans ses monographies donne des informations sur le coût de la vie dans les divers pays traités mais sans utiliser une base 100 pour la France. Vous pouvez également vous adresser à l’UFE ou tenter votre chance sur le web sans garantie aucune en ce cas de la façon dont sont collectées les informations et donc sur la fiabilité des indices fournis que ce soient www.muskadia.com ou www.homefair.com. Pour information, selon Muskadia.com qui publie le coût de la vie dans 150 villes du monde sur la base d’un indice 100 pour New-York (Paris : 97,9), le coût de la vie en Irlande affiche un indice de 86,4 à Dublin au 49ème rang. Le coût du logement et leur rareté font monter le coût de la vie dans la capitale. Différents prestataires fournissent des indices coût de vie : ORC et ECA les pionniers en Europe, Mercer, Eurocost ou Airinc mais tous s’adressent aux entreprises. ORC, par exemple, offre des informations coûts de vie avec une base 100 à partir de 44 pays de référence - dont la France - vers 300 villes d’affectation dans plus de 160 pays. Pour le particulier soucieux de s’informer, la MFE dans ses monographies donne des informations sur le coût de la vie dans les divers pays traités mais sans utiliser une base 100 pour la France. Vous pouvez également vous adresser à l’UFE ou tenter votre chance sur le web sans garantie aucune en ce cas de la façon dont sont collectées les informations et donc sur la fiabilité des indices fournis que ce soient www.muskadia.com ou www.homefair.com. Pour information, selon Muskadia.com qui publie le coût de la vie dans 150 villes du monde sur la base d’un indice 100 pour New-York (Paris : 97,9), le coût de la vie en Irlande affiche un indice de 86,4 à Dublin au 49ème rang. Le coût du logement et leur rareté font monter le coût de la vie dans la capitale.

Recommandations Importantes :
Au delà de six mois de résidence dans le pays, votre voiture doit être immatriculée auprès du "Vehicle Registration Office" à Dublin et vous devrez échanger votre permis de conduire français pour un permis de conduire irlandais si vous circulez en Irlande depuis plus d’un an. Se renseigner auprès du "Department of motor tax and driving licencing" à Dublin.

Informations transmises par le site internet Mondissimo